Les JMJ pour les nuls
Les Journées Mondiales de la Jeunesse sont, comme le chante Rui Veloso, une belle chose à vivre...
Publié le 06 août 2023
Faire des JMJ leur lune de miel? C'est le cas de Vanessa et Diogo, deux expatriés portugais habitants à Fribourg. Rencontre
Vanessa : Oui… Nous nous sommes mariés le samedi 29 juillet avant les JMJ.
Vanessa : Non. Nous avons décidé de la date de notre mariage il y a deux ans. Avec la pandémie nous avons reçu la nouvelle des JMJ en 2023 (ndlr les JMJ étaient initialement prévus pour 2022).
Diogo : Pour nous c’était très important de vivre les JMJ, en plus nos premières JMJ. D’autant plus que nous nourrissons notre amour aussi à travers la foi.
La vraie lune de miel sera après les JMJ, mais ici nous sommes déjà dans un lieu paradisiaque (car très proche du paradis).
Vanessa : Nous habitons déjà ensemble depuis un an et demi. Ce n’est pas de vivre une semaine sans partager le même lit qui va faire la différence. L’amour est là. Mais nous ne sommes pas avec des personnes étrangères, nous partageons les lieux avec le groupe de jeunes dont nous sommes les responsables. Quand nous avons demandé qu’ils animent notre messe de mariage c’était parce que nous leur demandons aussi qu’ils bénissent notre mariage. Partager cette semaine avec eux est une manière de les remercier.
Diogo : Voir le pape ! Voir l’amour et pouvoir nourrir et grandir dans ma foi. Les JMJ sont quelque chose de magique. Une chose est de les voir à la télévision, une autre de les vivre, de sentir l’ambiance et l’esprit.
Vanessa : Dans mon cas, par le témoignage. Je vais raconter tout ce que j’ai vécu ici pendant cette semaine. Je vais insister pour que tout le monde fasse une expérience identique.
Je compare ces JMJ à mon mariage. Le désir de me marier était toujours là, mais c’est au moment où je l’ai vécu que j’en ai compris l’importance.
Diogo : Nous avons entendu parler de la Corée du Sud.
Diogo : J’espère qu’un jour elle puisse accueillir une telle manifestation. Et que je puisse aider !
Vanessa : Nous aimerions pouvoir retourner l’accueil que nous avons reçu ici au Portugal.
Vanessa Rodrigues, 29 ans, Villars-sur-Glâne – En Suisse depuis 2020
Diogo Filipe, 35 ans, Villars-sur-Glâne – En Suisse depuis 2008