Les JMJ pour les nuls
Les Journées Mondiales de la Jeunesse sont, comme le chante Rui Veloso, une belle chose à vivre...
Publié le 05 août 2023
Cinq gruériens qui ont changé le décor de leur région pour le soleil de Lisbonne. Ils nous racontent leur expérience des JMJ.
José : Ma copine (ndlr Marie Uldrich) m’en a parlé plusieurs fois et j’avais envie de l’accompagner pour les découvrir.
Maxime : Ma copine m’a invité à plusieurs reprises dans son groupe de jeunes et j’ai voulu l’accompagner aussi aux JMJ pour vivre une nouvelle expérience. J’avais déjà fait deux pèlerinages mais aucun comme celle-ci.
Maxime : Je trouve que c’est génial. Nous rencontrons des personnes de pays différents et ils sont tous très accueillants. Ils viennent vers toi, on discute. Tout ça, peut importe la langue.
Samuel : Il y a cet aspect de fraternité, de dépassement des frontières. Mais aussi le fait de se retrouver entre jeunes pour célébrer la messe, chose qui n’est pas courant dans les paroisses. Ici nous vivons cette réalité tous les jours. Sans parler des super Rise-Up (catéchèses) qui sont incroyables et qui nous permettent de faire le plein de foi.
Julie : À moi ça m’a permis de découvrir la communauté portugaise et sa culture. Je suis assez impressionné de découvrir à quel point l’aspect fraternité et famille est important pour les Portugais.
Marie : C’est clair que quand on revient en Suisse ça va faire un vide. Mais je pense que déjà en témoignant de ce que nous avons vécu ici, à l’Église et ailleurs, et grâce à notre groupe qui anime des messes nous pourrons amener un peu de cette joie des JMJ à nos paroisses.
Julie : Je rajouterais que même sans parler, les autres devraient pouvoir voir que les JMJ nous ont transformé. Le plus important est de transmettre la joie que nous avons reçu, déjà dans nos relations. D’être plus vrai. Et ça c’est un challenge.
Marie : C’est clair et nette.
José : Les JMJ m’ont ‘forcé’ à avoir un contact avec les autres, d’être plus ouvert d’esprit. Et cette ouverture je pourrais l’amener avec moi.
Julie : On suppose qu’elles seront en Asie, peut être Séoul ? Mais je rêve qu’un jour les JMJ soient en Afrique.
Samuel : Statistiquement il y a une JMJ en Europe et une en dehors.
Marie : Ca serait incroyable qu’elles soient en Afrique, mais très difficile au niveau logistique, je pense.
Samuel : J’aimerais bien. Elle a les moyens. Ça demanderait beaucoup de mobilisation.
Julie : Pour moi ce n’est pas possible.
Julie Uldry, 23 ans, Sâles
Maxime Burri, 24 ans, Riaz
Samuel Frangeli, 25 ans, Les Sciernes d’Albeuve
Marie Uldry, 25 ans, Châtel-Saint-Denis
José Pythoud, 29 ans, Châtel-Saint-Denis