Un audioguide pour la chapelle de Montban
L’Association des Amis de la Chapelle de Montban, fondée en 2015, a travaillé activement à la récolte de fonds pour la restauration de ce lieu précieux pour les habitants de la région.
Publié le 25 mars 2022
Émile Aebischer, dit «Yoki», est un des artistes majeurs de l’art religieux de la 2e partie du XXe siècle en Suisse romande. Peintre, verrier, sculpteur, mosaïste, il a décoré des dizaines d’églises. A l’occasion du centenaire de sa naissance, cath.ch vous emmène à la découverte des vitraux de Ste-Thérèse à Fribourg.
Emile Aebischer est né le 21 février 1922 à Romont dans la famille d’un artisan tapissier. Très jeune, il s’intéresse déjà à la littérature et à l’art. A cause de la maladie de son père, il ne peut pas poursuivre ses études et est envoyé à Berne, pour y apprendre l’allemand et le métier de boulanger. Il continue cependant de développer son goût du dessin.
Il est alors remarqué par l’architecte Fernand Dumas, un des artisans du renouveau de l’art sacré, qui l’engage dans son atelier. Il y rencontre les artistes de la Société St-Luc, dont Alexandre Cingria, Gino Severini, et Maurice Barraud, qui l’accompagneront lors de la réalisation de ses premiers travaux d’art appliqué: vitrail et peinture murale. Il fréquente ensuite à Zurich l’atelier de Germaine Richier et, dès la fin de la guerre, celui d’André Lhote à Paris.
Dès 1949 et pendant plus de 50 ans, il conçoit plus de 1000 vitraux et des décorations murales pour des églises et des édifices en Suisse en Europe et en Afrique. Il crée à Nazareth, des vitraux pour la coupole de la basilique.
Parmi ses grands ensembles de vitraux, on peut citer l’église Sainte-Thérèse à Fribourg, qui a la particularité de rassembler des vitraux de techniques et de dates différentes, de style figuratif et abstrait.
Artiste engagé, Yoki est une figure de Fribourg où il fonde et préside divers associations dans le monde artistique et social. Il est mort en 2012. (cath.ch/mp)
25 mars 2022 | 17:00 par Maurice Page