JMJ

« Je me sens différente, la force que Dieu nous donne peut tout transformer »

Pour participer aux JMJ il faut être majeur. Les mineurs à partir de 16 ans peuvent toutefois le faire s'ils trouvent un parrain. Rencontre avec Alix, 15 ans, et son parrain, Quentin, 26 ans.

Quelle a été ta motivation pour participer aux JMJ ?

Alix : C’est la première fois que je viens aux JMJ. J’en ai entendu parler en novembre passé et cela m’a donné envie de connaitre des gens qui sont croyants. Heureusement que Quentin a accepté de me parrainer afin que je puisse y participer.

Quentin : Je viens comme parrain d’Alix, pour lui montrer ‘en live’ ce que sont les JMJ. En même temps, je suis en pleine réflexion pour savoir si je me lance dans une formation comme le parcours Galilée.

Quel est le bilan à ce stade ?

Alix : Je suis très contente. J’ai pu faire connaissance avec tellement de personnes. C’est impressionnant de voir comment on peut ressentir de l’amour envers des personnes que l’on ne connait pas. 

Partout les gens s’entraident comme si on était une famille, alors qu’on ne se connait pas. On parle à des personnes comme si on les connaissait depuis 10 ans alors qu’on vient de se croiser. 

Quentin : Ce sont mes troisièmes JMJ. J’ai vécu les premières à Cracovie, en Pologne. Là j’ai reçu une grosse claque lors de l’accueil du pape, quand on voit que nous sommes 3 millions de jeunes à avoir la foi. Voir une telle quantité des jeunes qui simplement croient en Dieu c’était pour moi une énorme surprise. A Panamá, j’ai le souvenir de la chaleur, comme ici à Lisbonne. Mais si je devais faire une synthèse des trois : je dirai que partout où on va, Dieu reste le même. Dieu reste amour.

Avez-vous participé aux rencontres dans les diocèses ?

Alix : Oui. Nous étions à Braga et c’était superbe. Surtout de voir la manière chaleureuse avec laquelle nous avons été accueillis. 

Quentin : Je rajouterai que le seul bémol est le fait d’avoir maintenant deux groupes. Celui qui a vécu la semaine dans les diocèses et celui qui vient d’arriver et qui ne partage pas les mêmes références ni les mêmes souvenirs, mais nous essayions de les intégrer au mieux.

Bientôt de retour en Suisse. De quelle manière ces JMJ te changent-elles ?

Alix  : Je vois mieux comment Dieu veut que je me comporte, quelle attitude je devrais avoir envers les autres. Je me sens différente, la force que Dieu nous donne peut tout transformer.

Quentin : Pour moi, la grande différence est dans les relations. Alix et moi nous ne nous connaissions pas assez au départ, nous avons juste partagé un parcours de confirmation. Depuis ces 2 semaines à l’étranger, elle est pour moi comme une petite sœur. 

Avez-vous des paris sur le pays qui va accueillir les prochaines JMJ ?

Quentin : On a entendu parler de la Corée du Sud ou de l’Afrique du Sud, même si c’est vrai que je ne sais pas si c’est faisable de recevoir des JMJ en Afrique. 

Alix  : C’est vrai que parmi les pèlerins on entend parler de la Corée du Sud, même si j’avais une préférence pour l’Australie.

Les JMJ en Suisse, une possibilité ?

Alix  : Je ne pense pas, la taille de la Suisse ne permet pas un tel rassemblement.

Quentin  : Plus que la taille je pense que le peuple suisse n’a pas de ‘souplesse’ pour une telle manifestation. Quand on voit le tas d’ordures qui entourent les poubelles en centre-ville de Lisbonne, plus les retards des transports, je pense que le Suisse type ne pouvait pas supporter cela.

Alix Degiorgis, 15 ans, Villarepos – animatrice du parcours de confirmation

Quentin Hostettler, 26 ans, Neyruz – animateur du parcours de confirmation