Hommages au pape François
À la suite de l’annonce, lundi 21 avril, du décès du pape François, plusieurs hommages et actions de grâces ont lieu dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg.
Publié le 12 avril 2021
Signification Ne croire que ce que l’on voit. Origine Cette expression nous vient de la Bible. Alors que se répandait la nouvelle de la résurrection du Christ, Thomas dit : « Si je ne vois pas à ses mains la marque des clous, je ne croirai pas. » Quelques jours plus tard, Jésus revint voir […]
Ne croire que ce que l’on voit.
Cette expression nous vient de la Bible. Alors que se répandait la nouvelle de la résurrection du Christ, Thomas dit : « Si je ne vois pas à ses mains la marque des clous, je ne croirai pas. » Quelques jours plus tard, Jésus revint voir ses disciples. Il montra alors ses mains à Thomas : « Porte ton doigt ici, voici mes mains… »
Thomas appelé Didyme (le Jumeau) fait partie du petit groupe de ces disciples que Jésus a choisis, dès les premiers jours de sa vie publique, pour en faire ses apôtres.
Il est « l’un des Douze » comme le précise saint Jean (Jean 20, 24). Le même Jean nous rapporte plusieurs interventions de Thomas, qui nous révèlent son caractère.
Lorsque Jésus s’apprête à partir pour Béthanie au moment de la mort de Lazare, il y a danger et les disciples le lui rappellent: « Rabbi, tout récemment les Juifs cherchaient à te lapider. »
Thomas dit alors aux autres disciples: « Allons-y, nous aussi, pour mourir avec lui. » Dans cette parole est préfiguré le martyre futur de celui qui, dès le début, a donné sa vie à Jésus.
Lors du dernier repas, lorsque Jésus annonce son départ, c’est Thomas, la gorge nouée sans doute, qui pose la question : « Seigneur, nous ne savons pas où tu vas. Comment saurions-nous le chemin? »
– « Je suis le chemin, la vérité et la vie », répond Jésus. Mais, c’est grâce à ses questions et à ses doutes que Thomas, doit sa célébrité.
Le voici qui revient d’on ne sait où: « Nous avons vu le Seigneur! » – « Si je ne vois pas dans les mains la marque des clous, si je ne mets pas ma main dans son côté, non, je ne croirai pas. »
Pour la postérité, il a reçu le qualificatif d’Incrédule.
C’est grâce à cette incrédulité, à cet esprit scientifique pourrait-on dire, qui ne croit que ce qu’il a vérifié, que nous devons la certitude qui nous habite.
On oublie souvent que Thomas est surtout le premier qui, devant le mystère des plaies du Christ ressuscité, a donné à Jésus son véritable titre: « Mon Seigneur et Mon Dieu. »