La vocation est un appel unique et personnel de Dieu, inscrit en chaque homme, créé par Dieu.
Que vous discerniez une vocation de prêtrise, de diaconat, de vie consacrée, ou de mariage, vous trouverez dans chacune des sections suivantes des liens d’intérêts, des vidéos et de diverses suggestions pour vous guider.
Un appel, différents chemins
Baptême
Mariage chrétien
Prêtre
Vie consacrée
Diacre permanent
Communautés nouvelles
Le simple fait d’exister est déjà ‘vocation’, c’est-à-dire ‘appel’. Appel à vivre et à transmettre la vie, appel à consentir à l’amour et à aimer. Par le baptême, je reconnais Dieu à la source de cet appel et choisis d’y répondre.
Je suis alors engagé dans une histoire d’amour, d’Alliance, avec Dieu. Cette Alliance avec Dieu m’invite à marcher à la suite du Christ Jésus, en qui Dieu se fait connaître.
Fêtons notre baptême
«Connaître la date de notre baptême, c’est connaître une date heureuse. Si on ne le sait pas, on risque de perdre la conscience de ce que le Seigneur a fait en nous, du don que nous avons reçu. Nous finissons alors par le considérer seulement comme un événement du passé – et même pas par notre volonté mais par celle de nos parents – et qui n’a donc plus aucune incidence sur le présent. Nous devons réveiller la mémoire de notre baptême. Nous sommes appelés à vivre notre baptême tous les jours, comme une réalité actuelle de notre existence. Si nous réussissons à suivre Jésus et à rester dans l’Église, malgré nos limites et nos fragilités, et nos péchés, c’est précisément grâce au sacrement dans lequel nous sommes devenus de nouvelles créatures et avons été revêtus du Christ.» (Pape François)
Un chemin à vivre
Il y a bien des manières de vivre cette marche à la suite du Christ: le mariage chrétien, les ministères ordonnés (prêtres et diacres), la vie consacrée (dans une communauté religieuse, comme vierge consacrée ou au sein d’un institut séculier), en tant que célibataire,… Au sein de ces différents chemins, la vocation de chacun(e) est unique. Elle n’est pas tracée à l’avance. Il y a bien un appel et un désir de Dieu sur chacune de nos vies, mais ‘la réponse que nous lui donnons n’est inscrite nulle part, ni dans le Livre de vie, ni même dans le cœur de Dieu, sinon comme une attente et une espérance’ (Michel Rondet).
“Le mariage est un long voyage qui dure toute la vie ! Et les époux ont besoin de l’aide de Jésus pour marcher ensemble avec confiance, pour s’accueillir l’un l’autre chaque jour, et se pardonner chaque jour ! C’est important, car tous nous avons des défauts, tous !” (Pape François)
Appel à la sainteté
“Le mariage est un signe visible de l’alliance que Dieu a noué avec son peuple. Lorsqu’un homme et une femme se marient, cela signifie qu’ils veulent dire quelque chose de cette fidélité, de cette alliance, de toujours à toujours, explique le P. Pierre-Marie Castaignos. À travers l’amour qu’ils se portent, les époux sont aussi le signe de ce Christ qui se donne aux hommes.”
Aussi le couple est-il invité à porter témoignage de Dieu à travers son existence. “Depuis 2006, date du nouveau rituel du mariage, on demande aux mariés de prendre leur place dans l’Église et dans le monde, poursuit le P. Castaignos. Le concile Vatican II a élevé la dignité du mariage à une vie de sainteté au même titre que les autres vocations, souligne-t-il. On peut parler de vocation car les fiancés répondent à un appel à la sainteté, et à être de véritables témoins du Christ.”
Chaque année, l’Eglise nous invite à prier, trois semaines après Pâques, pour les vocations sacerdotales et religieuses. Il ne s’agit pas ici de prétendre que seuls les prêtres et les religieux seraient au bénéfice d’une authentique “vocation”. Le Concile Vatican II a bien rappelé au contraire le fondement baptismal de toute vocation chrétienne.
Chaque chrétien, au jour de son baptême, se voit configuré au Christ “Prêtre, prophète et roi”, et appelé à répondre par la beauté de sa vie à l’universelle vocation au don de soi-même par amour de ses frères – chacun à sa façon. Sur ce fondement, le ministère sacerdotal apparaît ainsi comme une façon de mettre en œuvre son sacerdoce baptismal, une manière de se placer au service de ses frères et soeurs.
Un pont entre Dieu et les hommes
Le Concile le rappelle bien: la finalité que les prêtres poursuivent dans leur vie et leur ministère, c’est de rendre gloire à Dieu par “l’accueil, conscient, libre et reconnaissant, des hommes à l’œuvre de Dieu accomplie dans le Christ” (Presbyterorum ordinis, n. 2). En d’autres termes, il s’agit pour le prêtre de s’efforcer de devenir un pont, et non un obstacle, sur le chemin des autres dans leur propre rencontre avec Dieu.
Par l’annonce de la Bonne Nouvelle, la célébration du mystère du Salut et le service du Peuple de Dieu, le prêtre se proposera d’aider ceux qu’il rencontre à trouver leur propre vocation, leur place dans le grand Corps de l’Eglise.
Des hommes et de femmes saisis par Dieu et passionnés du monde des hommes. Séduits par la personne du Christ et par l’Evangile, ils (elles) font le choix d’engager toute leur vie pour en vivre.
Tout au long de l’histoire de l’Eglise, des hommes et des femmes ont perçu cet appel. Pour y répondre ils ont fondé des ‘familles religieuses’ (appelées Ordres, Congrégations,…). Devenir religieux ou religieuse c’est rejoindre une de ces communautés pour partager la vie de frères ou de sœurs et apprendre avec eux à vivre selon l’Evangile, dans la pauvreté, l’obéissance et la chasteté, à la suite du Christ Jésus.
Esprit de famille
Chacune de ces communautés a un ‘esprit de famille’, coloré par l’intuition de son(sa) fondateur(trice) et marqué par une tonalité particulière de l’Evangile ou un visage du Christ. Quelle que soit cette couleur spécifique, tout religieux(se) est appelé(e) à rencontrer son Seigneur dans un cœur à cœur, à le célébrer dans la prière commune et à être en lien, d’une manière ou d’une autre, avec ses frères les hommes.
Toutefois selon les ‘familles religieuses’ l’accent est davantage mis sur l’une ou l’autre de ces réalités. Les communautés qui vivent un certain retrait dans la prière, le silence et la solitude sont appelées monastiques et les autres, dont la vie est plus concrètement et directement engagée dans le monde des hommes, apostoliques.
Les instituts séculiers: dans le monde sans être du monde
Ils regroupent des laïcs hommes ou femmes engagés dans tous les milieux; qui veulent suivre le Christ en vivant, en plein monde, leur consécration baptismale et les multiples conseils de l’Évangile; offrande concrétisée par un lien reconnu par l’Église : vœux, engagement, promesse; avec le soutien d’une vie fraternelle
Les membres d’un institut séculier vivent généralement seuls, et dans la discrétion quant à leur engagement. Les instituts séculiers mettent à disposition de leurs membres les moyens de formation, d’accompagnement et de rencontres.
Le concile Vatican II a rétabli le diaconat comme degré propre et permanent de la hiérarchie de l’Eglise. Mais cette vocation demeure encore assez peu connue. Considéré par certains comme « super-laïc », pour d’autre comme “mini-curé marié», qui est vraiment le diacre? Quelle est sa mission? Comment devient-on diacre? Qu’elle est la situation du diaconat permanent dans nos cantons romands? Eclairage.
Le mot diacre est la traduction du grec diakonos, qui signifie serviteur. Le diacre est un baptisé qui a reçu le sacrement de l’Ordre pour s’engager en Eglise, à l’image du Christ, qui “est venu non pour être servi, mais pour servir” (Mt 20, 28) et qui recommande à ses disciples à faire de même. Le diacre, fortifié par le sacrement de l’ordre, a pour mission de rappeler que toute l’Eglise est appelée à être “diaconale”, c’est-à-dire en posture de service. Ce service est indissociablement service de Dieu et des hommes.
Le diaconat dans l’histoire
Une tradition a vu les débuts du diaconat dans l’institution des “Sept”, que décrivent les Actes des Apôtres (Ac 6,1-6). Dans son épitre aux Philippiens (1,1), Paul salue les diacres avec les évêques et, dans la Première lettre à Timothée, il énumère les qualités qu’ils doivent avoir pour accomplir leur ministère (1Tm 3,8-13).
Les Pères et les conciles attestent que le diaconat est partie intégrante de l’Eglise depuis ses débuts. L’institution du diaconat fut florissante en occident jusqu’au Ve siècle ; ensuite, pour diverses raisons, elle subit un lent déclin, pour finir par n’être plus qu’une étape intermédiaire vers l’ordination sacerdotale.
Les communautés nouvelles représentent une réalité incontournable ayant une réelle influence dans le paysage catholique. Elles inventent des formes inattendues de vie chrétienne, de sainteté et de mission.
Généralement issues du courant du Renouveau Charismatique, les communautés nouvelles rassemblent les différentes vocations — laïcs, consacrés et clercs — chacun vivant selon son appel la vie de prière, de service et d’annonce de la Parole de Dieu sans oublier la vie fraternelle ! Leur vie est à la fois contemplative (Offices, Eucharistie, Adoration du Saint Sacrement, …) et missionnaire (Accueil, témoignages, enseignements, …). Elles ont à cœur de propager l’amour de la Parole de Dieu et de l’Église dans le souffle du Saint Esprit.
Un amour qui change la vie
«Le premier don du Saint-Esprit, quel est-il? Le don de Lui-même qui est amour et te rend amoureux de Jésus, explique le pape François. Et cet amour change la vie. Pour cela, on dit ‘‘naître de nouveau à la vie de l’Esprit’’. Jésus l’avait dit à Nicodème. Vous avez reçu le grand don de la diversité des charismes, la diversité qui mène à l’harmonie de l’Esprit-Saint, au service de l’Église.»
L’Église, un grand orchestre
«Quand je pense à vous charismatiques, il me vient à l’idée l’image même de l’Église, mais de manière particulière: je pense à un grand orchestre, dans lequel chaque instrument est différent de l’autre et les voix sont également différentes, mais où tous sont nécessaires pour l’harmonie de la musique, poursuit le Saint-Père. Saint Paul nous le dit, dans le chapitre XII de la Première Lettre aux Corinthiens. Donc, comme dans un orchestre, personne dans le Renouveau ne peut se croire plus important ou plus grand que l’autre, s’il vous plaît! Parce que, quand quelqu’un d’entre vous se croit plus important que l’autre, plus grand que l’autre, commence la peste! Personne ne peut dire: ‘‘Je suis le chef’’. Vous, comme toute l’Église, vous avez un seul chef, un seul Seigneur: le Seigneur Jésus. Répétez avec moi: qui est le chef du Renouveau? Le Seigneur Jésus! Qui est le chef du Renouveau? [la foule] Le Seigneur Jésus! Et nous pouvons dire cela avec la force que nous donne l’Esprit-Saint, parce que personne ne peut dire ‘‘Jésus est le Seigneur’’ sans l’Esprit-Saint.»