La solidarité est une exigence sociale naturelle. C’est le lien qui unit les êtres humains entre eux dans un réseau de relations qui est devenu planétaire.
Le lien peut se rompre et des hommes et des femmes se retrouvent démunis, en difficulté, dans la solitude, la maladie, la rupture. Pour répondre à ces besoins, des hommes et des femmes sont acteurs dans des organismes caritatifs, confessionnels ou non. Ces personnes et ces organismes qui s’engagent résolument pour la défense des droits de l’homme, pour le développement et contre la misère, pour la justice et la paix, œuvrent pour une culture de vie. Les chrétiens n’ont certes pas le monopole de la solidarité, mais pour eux, la solidarité est la traduction de l’exigence évangélique de l’amour du prochain.
L’Accueil Sainte-Elisabeth
La pastorale de rue
Aumôneries de prison
Adresses utiles
Les paroisses du Grand-Fribourg, sous l’impulsion de feu l’abbé André Vienny, ont créé en 2014 l’Accueil Sainte Elisabeth, afin de proposer un lieu d’accueil, d’écoute et d’aide pour toute personne en situation de précarité.
Olivier Messer, assistant pastoral, et Simone Stulz, collaboratrice, avec une équipe de bénévoles, offrent un cadre chaleureux où s’arrêter un moment pour déposer les fardeaux de son coeur, en toute confidentialité.
L’Accueil situé à la rue de Morat 18a est ouvert :
les lundis de 9h à 11h
les mercredis de 9h à 11h
les vendredis de 9h à 11h
En raison du Covid-19, le nombre de personnes admises dans les locaux de l’accueil est limité.
En dehors de ces horaires, l’éequipe est à votre écoute au 026 321 20 90.
La pastorale de rue est une équipe présente dans les gares de Bulle et Fribourg. Ils ont fété à l’automne 2019 ses 25 ans. Cette démarche sociale de l’Eglise catholique propose une écoute et une aide personnalisées aux personnes marginalisées, principalement dans le secteur de la gare.
Joël Bielmann, aumônier de l’Etablissement de détention fribourgeois (EDFR), à la Prison Centrale et sur le site de Bellechasse.
« La mission des catholiques engagés auprès de personnes incarcérées s’inscrit dans le message biblique de libération. Elle ne nie pas les difficiles problèmes que posent les prisons et les trop nombreuses personnes victimes de la délinquance. Mais elle s’appuie sur l’idée que toute personne humaine doit avoir devant elle un avenir possible. Les catholiques sont invités à se souvenir des paroles du Christ : ‘’ j’étais en prison et vous êtes venu me voir’’ (Mt 25, 36). Chacun, pour sa part, doit œuvrer en vue de la libération de tous par un travail de réconciliation avec soi-même et avec la société »[1].
L’aumônier témoigne d’une présence d’Eglise dans un lieu particulier. Il offre une aide spirituelle et éventuellement matérielle. La relation avec les personnes détenues se base sur l’écoute et la confidentialité ; elle se vit aussi par des prières, des partages bibliques ou des liturgies. L’aumônerie est un cadre ouvert à chacun, indépendamment de ses convictions religieuses. Elle accueille également le personnel de l’établissement.